La baisse des dotations de l’Etat, les complications administratives et les réglementations contraignantes depuis plusieurs années minent le moral des maires et menacent même les vocations. Aussi lors du congrès annuel départemental de l’association des maires de France, l’inquiétude et la grogne s’invitent. Mais cette année, l’inquiétude est montée d’un cran. L’inflation, les prix de l’énergie ou l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires augmentent la note pour les communes qu’ils doivent gérer.
En face, la bonne volonté du préfet Chappuis fervent partenaire du duo qu’il forme avec le maire et ses arguments ont peiné à rassurer les édiles. Malgré les annonces et effets des plan de relance, de l’agenda rural, des dispositifs actions cœur de ville et petites villes de demain entre autres, le représentant de l’Etat s’est voulu apaisant mais les maires subissent une pression grandissante.
Soutenues par la Région et le Département, communes et intercommunalités voient la souffrance des soignants, l’éloignement des services publics et le désarroi de leurs administrés augmenter. La confiance reste fragile.
Aux côtés des élus, la secrétaire générale de l’association des maires de France Murielle Fabre, elle-même maire d’une commune rurale en Alsace affirme que l’AMF veut peser sur les décisions gouvernementales. Elle confirme la hausse de 11,6 % des charges de fonctionnement qui est supérieure à l’inflation et dénonce une crise démocratique alimentée par l’impuissance publique.
Je vous propose d’écouter le président des maires du 04 Daniel Spagnou sur ces questions mais aussi Jacques Depieds qui évoque les budgets limités mais pas pour tout le monde et les difficultés des communes à recruter des collaborateurs par manque d’attractivité.
François Malabave
En face, la bonne volonté du préfet Chappuis fervent partenaire du duo qu’il forme avec le maire et ses arguments ont peiné à rassurer les édiles. Malgré les annonces et effets des plan de relance, de l’agenda rural, des dispositifs actions cœur de ville et petites villes de demain entre autres, le représentant de l’Etat s’est voulu apaisant mais les maires subissent une pression grandissante.
Soutenues par la Région et le Département, communes et intercommunalités voient la souffrance des soignants, l’éloignement des services publics et le désarroi de leurs administrés augmenter. La confiance reste fragile.
Aux côtés des élus, la secrétaire générale de l’association des maires de France Murielle Fabre, elle-même maire d’une commune rurale en Alsace affirme que l’AMF veut peser sur les décisions gouvernementales. Elle confirme la hausse de 11,6 % des charges de fonctionnement qui est supérieure à l’inflation et dénonce une crise démocratique alimentée par l’impuissance publique.
Je vous propose d’écouter le président des maires du 04 Daniel Spagnou sur ces questions mais aussi Jacques Depieds qui évoque les budgets limités mais pas pour tout le monde et les difficultés des communes à recruter des collaborateurs par manque d’attractivité.
François Malabave